SUCCES DU FESTIVAL BELE-GWO KA A SARCELLES
La 7ème édition du festival Bèlè-Gwo Ka qui s’est déroulée dimanche 4 octobre à Sarcelles au chapiteau du Champ de Foire a attiré la grande foule. Le terme de plus grande fête populaire de la musique traditionnelle n’est pas usurpé.
A quoi voit-on qu’une manifestation est un succès avant d’entrer dans la salle ? Tout simplement à la possibilité de se garer le plus près possible de l’espace événementiel. Et les places étaient chères en ce dimanche après-midi à Sarcelles, le rond point du lac envahi de véhicules.
Il faut dire que les organisateurs le CROMVO, l’association MIEL Productions en collaboration avec la maison de l’Outre-Mer de Sarcelles avaient prévu des pointures pour cette édition. Mike et La Filo pour cette 7ème édition présentaient d ans le désordre : Jean Philippe Grivalier un des maîtres du bèlè, Igo Drané, Loulou Marolany, Victor Martinel, Toly Reyno, Jean Pierre Coquerel l’ex d’Akiyo, l’énormissime Lowicis, Francky « Zagalo » Geoffroy de Kan’nida, François Ladrezeau associé dans notre esprit à la rue piétonne de Pointe à Pitre, Sylviane Magloire, Rodrigue Théophile faisant monter l’ambiance devant un public conquis.
François Pupponi le maire de Sarcelles et Viviane Romana conseillère régionale Ile de France soulignaient sur le podium l’importance de cette rencontre confirmant que Sarcelles restait la ville des Outre-Mer.
Christelle Bertin de son nom d’artiste Kristel Danmkreyole, le e marquant sa féminité, originaire de la Martinique, ne boudait pas son plaisir de faire partie des artistes invités.
« Ma présence relève d’un concours de circonstances. Cindy, une des organisatrices d’aujourd’hui m’a entendu chanter à la veillée d’un ancien tanbouyé gwo ka qui venait régulièrement dans le lyannaj que l’on faisait. C’est ma première participation, c’est très important d’y être : il y a de grandes pointures qui sont venues donner, transmettre… »
A la question sur ses influences gwo ka elle déclare : « Je ne connaissais que le bèlè. Je baigne dans le gwo ka depuis que je suis venue dans l’hexagone en 2002. De plus, quand je retourne en Martinique, je fais la navette entre mon île et la Guadeloupe. J’ai beaucoup d’amis guadeloupéens : on aime échanger, comparer nos connaissances… pour moi le lyannaj est naturel ».
Une fusion de rythmes, une volonté de garder ses traditions tout en s’ouvrant aux autres.
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