Ce lundi 19 Octobre 2020, les agents du groupe NICOLLIN Antilles ont bloqué complètement le sud-Basse-Terre en déposant un peu partout des ordures dans les communes et en érigeant des barrages à des points stratégiques comme le rond point Bologne ou de Rivière des Pères.

@captured’ecran

Les dettes de la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe seraient la source des difficultés financières rencontrées par la société de collecte des ordures. De gros embouteillages liés aux barrages ont rythmé la vie des automobilistes.

Selon Patrick MERIDE membre Cse du groupe Nicollin et représentant syndical CGTG « Au jour d’aujourd’hui rien à évolué au contraire situation s’aggrave. Au lieu d’avoir des réponses du comité nous n’avons que des menaces. Les salariés veulent seulement être payés ».

Une paye qui s’élève à presque 3000€ par salariés. En raison de l’endettement de la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe les NAO n’ont jamais pu se tenir.

Selon Guillaume HERITIER Directeur Général du groupe NICOLLIN « les salariés sont dans leur droit de revendiquer cette participation, ce que nous ne pouvons pas faire ».

En dépit des propositions faites par la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe pour sortir de ce gouffre financier quelle a engendré durant des années, elle n’ont pas suffit.

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Selon Thierry ABELLI, Président de la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe-CAGSC, la Communauté verse ce qu’elle est en mesure de verser aujourd’hui, environ 300 000 € jusqu’à fin décembre 2020 et au 1er janvier 2021, s’engage à mettre 5 200 000 € sur l’année. A partir de 2022, 250 000€ par mois seront versés en plus pour apurer la dette.

Avec plus de 15 millions d’euros de dettes intérêts moratoires inclus, c’est la somme due par la CAGSC à la société NICOLLIN. Face à l’ampleur du dossier les grévistes ont décidé de poursuivre leur mouvement.

Gaby BALAFIN