Nous apprenons que le professeur Laurent LARIFLA n’est plus le chef du service de cardiologie du CHUG.

Que reproche t on à ce guadeloupéen ?

• Aurait- il démérité dans son activité professionnelle ?
La réponse est NON puisque la direction générale du CHUG affirme ne pas remettre en cause le professionnalisme du professeur LARIFLA.

• Aurait- il été désavoué par ses collègues et le personnel médical ?
La réponse est NON, puisque dans une pétition le personnel « loue les qualités managériales et humaines de leur supérieur hiérarchique qu’ils considèrent comme hors pair ».

Alors où est le problème ?

Il faut se rappeler que le professeur Laurent LARIFLA avait dénoncé publiquement, au début de cette année, « l’état préoccupant de l’offre de soins, les disfonctionnements et le manque de concertation au CHUG ».

Donc cette mise à l’écart n’est rien d’autre qu’une sanction. D’ailleurs confirmée par la direction du CHUG qui parle de divergence de fond, sur la gouvernance du service… »

L’hôpital n’est pas l’armée qu’on qualifie de grande muette, car les militaires doivent obéir et se taire.
Le professeur LARIFLA a eu le courage de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, à commencer par ses propres collègues : l’offre de soins est insuffisante en Guadeloupe et en particulier au CHUG.

Nous dénonçons l’attitude de la direction générale du CHUG et apportons notre total soutien à cet éminent guadeloupéen.

Alain PLAISIR
Président du CIPPA