Société

L’OECO fait progresser les partenariats et les initiatives clés lors de la conférence internationale SIDS4

Communiqué de presse de l’OECO

L’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO) a participé activement à la conférence SIDS4 qui s’est tenue du 27 au 30 mai à Antigua.

La délégation, dirigée par le directeur général de l’OECO, le Dr Didacus Jules, s’est engagée dans des discussions cruciales visant à faire progresser le développement durable pour les petits États insulaires en développement (PEID) sous le thème « Tracer la voie vers une prospérité résiliente”. La conférence s’est concentrée sur la réalisation des Objectifs de développement durable d’ici 2030 pour plus de 70 millions de personnes dans les PEID, en soulignant la nécessité de partenariats solides entre les secteurs, l’innovation, les solutions commerciales et la résilience face aux impacts du changement climatique.

La conférence SIDS4 a couvert des domaines techniques clés, essentiels au développement durable des PEID. Il s’agit notamment des données et des indicateurs multidimensionnels, du changement climatique, des transformations sociales, de la santé, de l’éducation, du développement économique, y compris l’agriculture et le tourisme, de la technologie et de l’innovation, de la dette et du financement, de la résilience, de l’infrastructure, de la jeunesse et de l’inclusion sociale.

La conférence a souligné l’importance de ces domaines pour construire des économies résilientes, favoriser des sociétés sûres et prospères et assurer la protection de l’environnement et la pérennité de la planète.

Le nouvel agenda d’Antigua-et-Barbuda pour les PEID (ABAS) souligne la nécessité d’adopter des approches nouvelles, innovantes et audacieuses en matière de partenariat et de tirer parti de la coopération Nord-Sud, triangulaire et Sud-Sud pour mobiliser les ressources humaines, financières, techniques et technologiques afin de soutenir la vision pour la prochaine décennie. Les engagements productifs des partenaires, facilités par la délégation de la Commission de l’OECO, en témoignent déjà.

La Commission de l’OECO et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (UNIDO) ont signé une déclaration commune afin de collaborer dans trois domaines clés : l’éradication de la faim, la réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, et le soutien aux chaînes d’approvisionnement durables afin de garantir des conditions équitables aux producteurs des pays en développement et de préserver les ressources rares. Cette déclaration définit dix domaines de coopération spécifiques, dont le soutien à la diversification économique et à l’industrialisation durable.

Le directeur général de l’OECO, ainsi que les spécialistes de la délégation de l’OECO, ont engagé plusieurs discussions bilatérales avec des partenaires clés. Ils ont discuté avec HISPASAT, un opérateur espagnol de télécommunications par satellite basé en Espagne qui fournit des solutions de connectivité à large bande et par satellite. Au cours de la discussion animée par la délégation de l’Union européenne, HISPASAT a mis en évidence les possibilités de fournir un accès universel à l’internet aux régions mal desservies, d’atténuer la congestion du réseau et d’assurer la résilience numérique dans les scénarios de catastrophe, soulignant ainsi l’importance des solutions de connectivité par satellite pour la région de l’OECO.

Une réunion a été organisée avec l’Institut de recherche sur les systèmes environnementaux (ESRI), l’un des principaux fournisseurs mondiaux de logiciels de systèmes d’information géographique (GIS), de Web GIS et d’applications de gestion de bases de données géographiques, afin d’explorer les façons dont les technologies géospatiales pourraient être utilisées pour faire progresser l’économie bleue de l’OECO. Des discussions de suivi sont prévues concernant les besoins spécifiques de la région de l’OECO qui correspondent à l’expertise de l’entreprise en matière de technologie géospatiale.

La délégation de l’OECO a également engagé des discussions avec ses homologues de Conservation International (CI), explorant la collaboration sur les solutions naturelles au changement climatique, l’engagement du secteur privé pour des résultats positifs pour la nature, les échanges de dettes, les paiements pour les services écosystémiques, les crédits nature et les marchés du carbone. L’engagement de CI dans ces initiatives environnementales correspond étroitement aux priorités de l’OECO. Les parties devraient poursuivre le dialogue en vue d’établir un cadre de coopération qui sera soumis à l’examen du Conseil des ministres de l’OECO chargé de la viabilité environnementale.

Une réunion bilatérale avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) s’est concentrée sur l’avancement du soutien à l’écosystème régional d’information sur l’environnement (REIS) et sur l’accueil du portail des zones protégées de la Caraïbe (CPAG). L’IUCN est en train de finaliser un accord avec l’UE pour fournir un soutien technique et financier à la Commission de l’OECO, y compris des ressources humaines pour le renforcement des capacités dans le cadre du protocole d’accord OECO-IUCN signé il y a un an lors du 10e Conseil des ministres de l’OECO pour la durabilité de l’environnement.

Un dialogue engageant avec l’Université maritime mondiale (WMU) a porté sur le soutien aux PEID dans la ratification et le renforcement des capacités dans le cadre de l’accord BBNJ par le biais d’une proposition de programme de clinique juridique BBNJ à piloter dans la sous-région de l’OECO et à étendre à l’échelle mondiale à d’autres régions où se trouvent des PEID. L’accord BBNJ, officiellement connu sous le nom d’accord au titre de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer relatif à la conservation et à l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale, est un traité international historique visant à protéger la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale. En avril 2023, l’OECO et la WMU ont signé un protocole d’accord visant à renforcer la coopération en matière de conservation de la biodiversité marine et d’utilisation durable des ressources marines, et ont mis en œuvre avec succès le programme Closing-the-Circle sur les sargasses, la gestion des déchets et l’aménagement de l’espace marin.

Les consultations avec une équipe de la Banque mondiale, y compris le directeur national des Caraïbes, ont évalué la santé, l’impact et la durabilité du portefeuille de projets régionaux existant, qui comprend des initiatives soutenant les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, les données pour la prise de décision, et la transformation numérique. Ils ont exploré le potentiel et le paysage des priorités et des projets nouveaux et émergents à prendre en considération au niveau régional, y compris une initiative régionale de santé ciblant les maladies non transmissibles et un mécanisme d’investissement dans l’infrastructure des énergies renouvelables (REIIF) avec l’ECCB pour accélérer les investissements dans les énergies renouvelables. L’OECO et la Banque mondiale ont convenu de revenir pour catalyser davantage leur modèle d’engagement régional collaboratif par le biais d’un engagement de haut niveau avec les États membres au début de l’année 2025.

Les résultats de ces réunions soulignent l’engagement de l’OECO à favoriser des sociétés résilientes, prospères et durables grâce à des partenariats stratégiques et des solutions innovantes. La participation de l’OECO à SIDS4 a été soutenue par l’Union européenne dans le cadre du projet BioSPACE.

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