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Les « vérités » d’Henry de Lesquen sur l’esclavage

Henry de Lesquen du Plessis Casso est un homme politique à la droite du Front National, président du Club de l’Horloge depuis 1985 et Radio Courtoisie depuis 2007.
Ancien de l’École polytechnique et de l’ENA, il ne s’interdit pas de se présenter à l’élection présidentielle de 2017. Il multiplie ces derniers temps, les déclarations chocs comme celles révisionnistes du 8 mars sur l’esclavage. 

henry

Voici une analyse de l’esclavage en 10 points, plus une conclusion, au titre de la ré-information.

1. Le discours convenu est anachronique. On ne peut abolir l’esclavage qu’à un certain degré de développement économique.

2. Nul ne voudrait être réduit en servitude. Mais on a encore moins envie de mourir de faim. Cruelle alternative, jadis.

3. Je suis pour la liberté, donc contre l’esclavage. Mais je sais que l’on ne peut y mettre fin dans une société où règne la misère.

4. Selon George Stigler, prix Nobel, l’interdiction de l’esclavage est économiquement coûteuse, bien que moralement désirable.

5. Selon Robert Fogel, prix Nobel, l’esclavage était une solution efficace, bonne pour l’économie, bénéficiant à tous, dont les esclaves.

6. L’abolition de l’esclavage a eu des conséquences catastrophiques pour tous quand elle a été prématurée, comme en Haïti.

7. Les Pères de l’Eglise et les philosophes stoïciens ont admis l’esclavage au nom du droit naturel. Ils le tenaient comme un moindre mal.

8. Les noirs transportés en Amérique avaient été réduits en esclavage par d’autres noirs qui les avaient vendus aux blancs.

9. Les esclaves noirs emmenés en Amérique ont en général mieux vécu que s’ils étaient restés en Afrique.

10. Selon Fogel, les conditions de vie des esclaves noirs du Sud des Etats-Unis étaient meilleures que celles des ouvriers blancs du Nord.

Conclusion : l’esclavage s’est imposé jadis comme une nécessité. Ce ne fut pas un crime. Nous n’avons pas à rougir de nos ancêtres.

Voici 10 observations paradoxales sur l’esclavage pour compléter mon analyse

1. Les descendants d’esclaves qui demandent réparation devraient s’adresser aux noirs d’Afrique, dont les ancêtres ont vendu les leurs.

2. Les descendants d’esclaves qui demandent réparation sont en général des métis qui descendent aussi des esclavagistes.

3. Les descendants d’esclaves qui demandent réparation ne seraient pas en vie s’il n’y avait pas eu l’esclavage.

4. Il est clair que l’exportation des esclaves a rapporté aux Etats noirs et a bénéficié à l’économie africaine jusqu’à la colonisation.

5. On nous jure que le christianisme condamne l’esclavage, mais Jésus n’a pas eu un mot contre cette institution.

6. Les 4 grandes religions de l’humanité, hindouisme, bouddhisme, christia-nisme, islamisme, ont toutes approuvé l’esclavage.

7. Le judaïsme talmudique (mitzvot n° 504 à 516), comme le judaïsme an-tique (10e Commandement), préconise l’esclavage.

8. Les contempteurs de la traite des noirs sont muets sur la traite des blancs due aux Arabes barbaresques, qui a duré jusqu’en 1830.

9. Il n’y a pas de minorité noire dans les pays arabes, alors que la traite y a amené 15 millions d’esclaves noirs.

10. Le sort du salarié importe peu à son employeur. Le sort de l’esclave compte beaucoup pour son maître.

Conclusion : le mythe du crime contre l’humanité appliqué uniquement à la traite transatlantique est une arme de la propagande cosmopolite.

Vous connaissez maintenant le sympathique Henry de Lesquen, allergique aussi à la musique de nègres (le jazz au sommet, le rock intermédiaire et le rap au bas de l’échelle).

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