Les « rumeurs » de Ségolène
Le bureau de la Délégation aux Outre-mer entendait l’ancienne ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, Ségolène Royal, suite à ses propos concernant les mutations de professeurs pédophiles en Outre-mer. Une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête, demandėe par 31 députés a été déposée.
Avec cette audition à huis clos, certains pensaient que l’affaire n’irait pas plus loin comme le député réunionnais Jean Hugues Ratenon dans une tribune. « A quel jeu malsain joue le Président En Marche de la Délégation ?… Y’a-t-il une volonté de LREM de ne pas faire de vague dans la crainte de découvrir un scandale d’Etat ? ».
Il était cependant totalement improbable qu’Olivier Serva ne poursuive pas l’enquête. L’unanimité ultramarine régnant dans ce dossier sur des faits passės hypothétiques lui permet de se montrer ferme. Mais peut-on s’attendre à d’autres révélations ? Rien n’est moins sûr. Il faudrait d’autres témoignages d’anciens cadres de l’Éducation Nationale venant appuyer les dires de Segolene Royal, qui pour l’instant sont plutôt vagues.
A sa sortie elle déclarait å la presse « Je comprends qu’evoqué comme cela ça a pu déclencher de la colère et de la révolte… (Il y a 20 ans) J’ai eu vent de cette « rumeur » de mutations, pas seulement dans les Outre-mer, mais aussi dans les villages ruraux isolés ou même dans l’administration… La loi du silence régnait et j’ai mis fin à cette loi du silence ».
Des rumeurs mais pas de faits concrets pour l’instant. L’actuel ministre de l’Éducation, Jean Michel Blanquer a affirmė lors des questions au gouvernement « que tout ceci n’a pas de fondement » , avant de préciser prudent n’être pas « comptable des propos de Mme Royal » mais avoir « des doutes très fort ».
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