Les Journées mondiales des zones humides
Journées mondiales des zones humides du 2 au 28 février 2025
Chaque année, les journées mondiales des zones humides sont célébrées à partir du 2 février, date de signature du Traité de Ramsar visant leur protection en 1971.
Remarquable à plus d’un titre, le littoral nord de la Guadeloupe est inscrit depuis 1993 sur la liste du Traité de Ramsar qui recense les zones humides particulièrement riches dans l’objectif de les préserver. Ces journées mondiales sont l’occasion pour le Parc national de la Guadeloupe et ses partenaires de mener des actions afin de sensibiliser les scolaires et le grand public à la préservation de ces précieux milieux soumis à de nombreuses menaces.
Définies par le Code de l’environnement, les zones humides sont définies comme « des espaces exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, est dominée par des plantes hygrophiles (qui aiment l’eau) pendant au moins une partie de l’année ».
En Guadeloupe, cette notion couvre une large variété de milieux : le littoral avec ses mangroves maritimes en contact plus ou moins étroit avec la mer, mais aussi les forêts marécageuses en retrait ou au bord des rivières.
En Grande-Terre, il existe une multitude de mares, salines et canaux qui s’échelonnent en arrière plan du littoral et jouent un rôle majeur en terme d’équilibre écologique : les marais nord de Port-Louis, la forêt marécageuse de Golconde aux Abymes, la mangrove de Jarry à BaieMahault, la mangrove de Blachon à Lamentin ou le marais de Folle-Anse à Marie-Galante.
En Basse-Terre, de nombreux cours d’eau mais aussi des étangs d’altitude et des dépressions humides boisées forment aussi un réseau de zones humides à forte valeur patrimoniale : l’As de Pic, l’étang Zombi et le Grand-étang à Capesterre-Belle-Eau, les tourbières du lac Flammarion à la Soufrière, la zone de Valkanaers et la mare du Houëlmont à Gourbeyre.
Ces zones humides jouent ainsi un rôle primordial pour renforcer la résilience de notre territoire. Elles nous rendent de précieux services, notamment en nous protégeant d’une grande variété de catastrophes naturelles : inondations, submersion marine, sécheresse, etc. Les mares et marais agissent comme des éponges en freinant et en absorbant l’eau, réduisant les risques de crues et les inondations, autant que les sécheresses en rechargeant les nappes phréatiques.
Sur le littoral, les récifs coralliens et les mangroves forment des remparts naturels qui protègent nos côtes de la force des vagues, de l’érosion, de l’élévation de la mer et des submersions.
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