LE QUOTIENT INTELLECTUEL EST EN CHUTE AUX ANTILLES-GUYANE
LA SCIENCE PROUVE LA CHUTE DRAMATIQUE DU QUOTIENT INTELLECTUEL AUX ANTILLES GUYANE.
Les scientifiques sont formels.
En Guadeloupe, les nourrissons de 7 mois, selon l’étude TIMOUN*, présentée par Sylvaine CORDIER, épidémiologiste et directrice de recherches à l’INSERM au sein de l’Unité de recherche « Recherches épidémiologiques sur l’environnement, la reproduction et le développement » ( voir son exposé Chlordécone et développement de l’enfant du 27 septembre 2013), pouvaient présenter des pertes de quotient intellectuel qui allaient de 10 à 20 points !
Le test consiste à déterminer la tendance du jeune enfant à regarder plus longuement un nouvel objet (préférence pour la nouveauté) qu’un objet vu précédemment et devenu familier.
Et en effet, l’un des principaux facteurs de la baisse de quotient intellectuel est l’exposition dès la vie foetale à une pollution chimique diffuse. Selon Barbara DEMENEIX*, biologiste et directrice du département Régulation, développement et diversité au MNHN de Paris, il n’y a également pas de doute. Les hommes sont victimes des perturbateurs endocriniens présents dans les pesticides.
Certains de ces perturbateurs endocriniens interfèrent sur le fonctionnement de la glande thyroïde. Ils agissent sur les voies endocriniennes qui sont essentielles pour le développement du cerveau. Or ces hormones sont connues pour moduler l’expression des gènes pilotant la formation de structures complexes comme l’hippocampe ou le cortex cérébrelleux.
Notre développement intellectuel est et sera ralenti pour très longtemps. Car l’atteinte est particulièrement grave lorsqu’elle touche un enfant in utero ou un enfant dans les premiers âges de la vie. C’est irréversible.
Les enfants antillais dès la naissance ont un retard conséquent, qui ne pourra jamais être rattrapé. Entendez-vous nos hommes politiques, nos responsables, et tous ceux qui conduisent la politique de l’éducation évoquer les ravages du chlordecone sur nos cerveaux ? Pourquoi cacher la vérité ?
Mais ce n’est pas tout. Selon la chercheuse, parmi également les causes multiples, on peut citer la combustion de charbon qui produit le mercure, mercure également produit par l’activité minière de l’or. Le mercure peut inhiber l’action des enzymes qui potentialisent ces mêmes hormones.
Quid alors de la centrale bagasse-charbon du Moule en Guadeloupe ?
Quid de l’activité aurifère en Guyane que certains envisagent -on aurait envie de pleurer- comme une des conditions de son développement économique ?
La simple lecture de ces conclusions scientifiques même pour un non-initié a de quoi révolter. Qui prendra en charge nos futurs petits « couillons » ? A-t-on déjà prévu la construction de centres où ces petits pourraient se voir appliquer des méthodes de stimulation cérébrale leur permettant de mieux s’insérer dans la société ? Barbara DEMENEIX évoque l’existence de telles méthodes.
A moins que l’existence de « crétins de la République » ait déjà été admise pour nos territoires ?
* L’étude TIMOUN est une recherche biomédicale menée conjointement par l’Unité 1085 de l’Inserm (anciennement U 625) et les Services de Gynécologie-Obstétrique (Dr Philippe Kadhel) et de Pédiatrie (Dr Henri Bataille) du CHU de Pointe à Pitre.
* Journal Atlantico du 4 juillet 2016
D.C
1 Comment
Nou rivé là nou té kay !!!!! mi bab mi