Marka Films & Irina Productions conviaient à la projection privée du documentaire KARUKERA le Vendredi 3 Juillet au cinéma Le Club de L’Etoile dans le 17 ème.
De nombreuses personnalités comme Wendie Renard, Jean Michel Cabrimol, Krys étaient venus découvrir le regard porté sur la Guadeloupe par un jeune réalisateur que nous avons rencontré.

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je suis Mark-A, condensé de Marc-Alexandre. Je navigue entre les Caraïbes et la France. Je suis un réalisateur indépendant cela veut dire que je réalise moi-même ce que je fais et je suis co-producteur de mes réalisations. Je peux m’exprimer sur des sujets qui me tiennent à cœur en l’occurrence la Guadeloupe et d’autres.

Le titre du documentaire interpelle. On aurait pensé à Guadeloupe ou Gwada ?

Karukera c’est le nom originel donné à  la Guadeloupe. Ce titre fait référence à l’oubli des traditions, des origines, de l’ancien temps… Il y a eu une évolution, mais est-ce qu’on ne s’est pas perdu en route ? Karukera c’est le point de départ.

Drogue, chômage, violence… Es-tu optimiste pour l’avenir de la Guadeloupe ?

C’est un film rempli d’espoir malgré tout. Même si on parle de cette violence qui est une réalité on peut l’expliquer à travers l’histoire, la situation géographique, le quotidien de la population, il y a d’autres thématiques : la famille, la religion, la société, le chômage… Karukera est un melting pot de plein de sujets qui permettront par la suite de découvrir, redécouvrir ou mieux comprendre la Guadeloupe.

Qu’en est-il de la diffusion ?

Etant producteur, j’ai pris le parti de défendre le documentaire dans des salles indépendantes : on appelle cela le Karukera Tour. Il sera amené à se déplacer un peu partout dans les villes de l’Ile de France. On ira présenter le film aux Antilles et puis à la Guyane et à la Réunion mais aussi Outre-Manche à Londres car ce long-métrage n’est pas réservé à la communauté et nous envisageons de le diffuser au Canada et aux Etats-Unis.