Laurette : l’érotisme des Caraïbes
Laurette MAS-CAMILLE est martiniquaise. Son 5eme recueil de contes créoles érotiques, connait un joli succès aux Antillles, en Guyane et dans l’hexagone. Interdits aux moins de 18 ans, voici quelques contes narrés de façon inédite : un érotisme exacerbé mêlé à des histoires de sorcelleries et de quimbois. Un extrait :
….De l’autre côté dans son jardin, monsieur Nestor Lapin les surveillait par un petit trou qu’il avait percé dans la tôle. Il ne voyait pas grand-chose, hormis les jupes relevées sur des croupes rebondies et le mouvement joyeux de la main droite ramenant l’eau vers les parties intimes. Il écoutait donc vicieusement les bruits de clapotis que généraient les rares épisodes de toilette et imaginait, le sexe bandé comme celui d’un taureau, que c’était ses propres mains qui venaient claquer les parties charnues de Claudine et de Myrtha. La plupart du temps, se tenant d’une main au poteau qui jouxtait la tôle qui servait de mur, il se caressait la verge de l’autre main, de plus en plus vite, jusqu’au jaillissement suprême qui le laissait pantois, l’oeil trouble et la bouche baveuse. Il était voyeur et c’était son unique vice. Un jour, Myrtha, en se penchant pour envoyer le reste d’eau sale par dessus le muret l’avait surpris ainsi, le pantalon sur les chevilles, le slip à moitié baissé. Honteux, il avait fait semblant de terminer de pisser, en secouant un membre dur comme un bâton lélé et s’était rhabillé vitement. Mais enfin, pensait la jeune femme, venir pisser jusque là, au fin fond de sa propriété ! Elle n’avait rien laissé paraître de son étonnement mais elle était rentrée toute chose, s’étant dès lors éprise de son voisin, de tout son voisin, mais éprise bien bien bien, c’est dire qu’elle en était tombée amoureuse, blip !
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