Société

LA SITUATION ECONOMIQUE DANS LES DOM

Des monographies présentent de façon détaillée la situation économique et financière de chaque département et collectivité, au travers de données chiffrées et d’analyses sectorielles sur des séries de moyen et long terme.

Documents de référence, il s’agit de recueils d’information destinés particulièrement à permettre à un observateur extérieur d’approfondir sa connaissance de la zone concernée à consulter sur le site de l’IEDOM.

GUADELOUPE iedom guadeloupe

Après deux années d’essoufflement économique, l’économie guadeloupéenne a montré quelques signes d’amélioration en 2015, qui ne permettent toutefois pas d’attester d’un redressement réel. Portée par une faible inflation et une embellie sur certains secteurs, notamment le tourisme et le commerce, la conjoncture est mieux orientée et la consommation des ménages s’est maintenue. Si l’indicateur du climat des affaires, traduisant le moral des chefs d’entreprise, est en retrait sur les deux premiers trimestres de l’année 2016, en 2015, il s’est redressé, atteignant son plus haut niveau depuis 2012. L’activité du BTP reste néanmoins en berne et l’activité est mitigée dans le secteur primaire et agroalimentaire. Malgré une meilleure orientation, le marché du travail demeure sous tension.  Le secteur bancaire a accompagné ces évolutions sur l’année : la collecte retrouve un peu de vigueur et les encours de crédits sont en hausse, principalement tirés par les financements aux ménages, avec une nette reprise des crédits à la consommation et à l’habitat. Les entreprises et les collectivités contribuent également à cette progression de l’activité bancaire.

GUYANE iedom guyane

L’indicateur du climat des affaires (ICA) s’établit à 84,0 points pour le premier trimestre 2016. Il est en recul de 2,3 points, mettant ainsi fin à la tendance haussière enregistrée depuis le début de l’année 2015. Ce retrait l’éloigne de nouveau de sa moyenne de longue période (-16,0 points). Les composantes passées et futures sont en retrait respectivement de -0,7 point et de -1,5 point. Les entrepreneurs sont par ailleurs peu désireux d’investir à l’horizon d’un an.  Selon les résultats de l’enquête de conjoncture, l’activité des entreprises est en retrait hormis pour le secteur primaire. Les prévisions d’investissements à un an sont en progression uniquement pour le secteur primaire et celui de la construction.  L’observation des indicateurs macroéconomiques du premier trimestre 2016 laisse entrevoir que la consommation des ménages est peu dynamique alors même que les prix sont en baisse. L’investissement peine à se redresser. Le marché du travail connaît une nouvelle dégradation avec la progression du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Toutefois, les échanges extérieurs progressent. 

MARTINIQUE iedom martinique

L’année 2015 confirme le redressement d’activité amorcé en Martinique en 2014, bien qu’encore trop fragile pour attester d’une reprise franche et pérenne de l’économie. Dans un contexte marqué par les évolutions institutionnelles, l’année 2016 pourrait être une année de transition. Incidents de paiement sur effets : baisse sensible au 1er semestre 2016 Au 30 juin 2016, le montant cumulé des incidents de paiement sur effets (IPE) enregistre un repli significatif par rapport au premier semestre 2015 (-19,3 % à 2,5 millions d’euros). Le détail par secteur révèle toutefois une situation plus contrastée.  Le secteur commercial concentre à lui seul 66 % du montant des incidents de paiement enregistrés au cours des six premiers mois de l’année (-4,4 points sur un an). Le montant cumulé des IPE dans le commerce recule de 24,3 %, à 1,6 million d’euros. Dans l’industrie, le montant des IPE est presque divisé par cinq et représente moins de 1 % du total sur le dernier semestre (-2,3 points). S’agissant des services aux entreprises, les IPE diminuent de 28,1 % en montant sur un an, et leur part évolue également à la baisse, à 6,5 % (-0,8 point). À l’inverse, le montant des IPE dans le BTP progresse sensiblement à plus de 384 000 euros (+39 %), soit 15,4 % du total des IPE (+6,4 points). Dans le secteur primaire, leur montant a presque triplé par rapport au premier semestre 2015, mais ne représente toujours qu’une faible part du total des IPE (1,2 %, soit +0,9 point). Dans le secteur public (éducation, santé et action sociale), on comptabilise environ 100 000 euros d’IPE sur le semestre, soit 4 % du montant total.

REUNION

IEDOM Reunion

L’embellie économique observée en 2014 s’est confirmée en 2015 et a même gagné en vigueur tout au long de l’année. L’indicateur du climat des affaires s’est amélioré, la consommation des ménages a été robuste et l’investissement est resté solide. Sur le marché du travail, la forte croissance de la population active reste difficile à absorber. Néanmoins, les dispositifs d’emplois aidés et la croissance soutenue de l’emploi salarié parviennent à enclencher un recul du taux de chômage (-2,2 points). En parallèle, l’activité bancaire s’est renforcée en 2015. Malgré une certaine maturité, la bancarisation se poursuit mais le concept d’agences se transforme en lien avec la mutation du modèle de la banque de détail. Le Produit net bancaire (PNB) des quatre banques locales reste pratiquement stable en 2015 (-0,1 %), conséquence des impacts conjugués de la baisse des taux, de la concurrence et de la politique de modération des tarifs des services. Toutefois, la rentabilité reste solide. Les autres établissements non bancaires enregistrent une progression de leur PNB et de leur résultat net.  Le rapport est disponible en téléchargement sur le site de l’IEDOM.  La croissance se maintient en 2015  En 2015, l’activité économique réunionnaise reste soutenue, avec une croissance du PIB en volume de 2,8 %, après le rebond de 3,1 % en 2014. En France, le PIB croît de 1,3 % en 2015, après deux années de croissance modérée (+ 0,6 % en 2013 et en 2014). La consommation des ménages se renforce (+3,2 % après +2,7 % en 2014) et constitue le moteur principal de la croissance. Elle est tirée par la baisse des prix à la consommation (-0,5 %) et par la hausse du revenu disponible brut (+2,8 %). L’investissement continue de progresser (+4,1 %), mais à un rythme moins soutenu qu’en 2014 (+6,8 %). L’investissement en infrastructures et logements progresse modérément, dans un secteur à deux vitesses : les travaux de la Nouvelle route du littoral progresse rapidement, tandis que le bâtiment reste à la peine. L’investissement en biens d’équipement reste dynamique (+6,9 %), soutenu notamment par les achats d’automobiles des entreprises.  Le tourisme repart à la hausse après trois années consécutives de recul. Le montant des importations à La Réunion évolue peu, suite à la chute des prix des carburants en 2015. Toutefois, en volume, elles augmentent de 3,7 %. Les exportations en biens sont stables, après une baisse en 2014. 

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