La semaine parfaite de Lemar ?
Un match réussi dimanche, une légion d’honneur mardi. Il ne lui manque plus qu’à decrocher une place de titulaire en équipe de France samedi et de contribuer à sa victoire pour que sa semaine soit parfaite.
Thomas Lemar enfin un des leaders techniques de l’équipe de France ? Avec un but et une passe décisive contre la Bolivie, le joueur de l’Atlético de Madrid a marqué des points après une saison décevante avec son club. Mais Didier Deschamps ne semblait pas lui en tenir rigueur avant la rencontre amicale.
« Il est là déjà. Il y en a d’autres qui n’y sont pas. Il était avec nous au Mondial, il a changé de club, de façon de jouer. Il joue, même s’il ne fait pas que des matches complets. Sur ces dernières semaines, il est mieux. Là bas, à l’Atlético, on lui demandait des choses auxquelles il n’était pas habitué. Ça lui a permis d’élargir sa palette d’efforts sans ballon. Forcément, ça vient au détriment de sa qualité technique. Thomas a gardé sa qualité qu’il a montrée par intermittence. il est beaucoup mieux sur cette fin de saison », déclarait l’entraîneur des champions du monde.
A la fin de la partie, c’est un Thomas souriant qui se confiait à la presse « Ça fait plaisir de retrouver du temps de jeu, des automatismes avec mes coéquipiers. Marquer en équipe nationale c’est formidable. Oui, j’avais à cœur de faire une très bonne performance pour montrer que je suis toujours présent ».
Sera-ce suffisant pour détrôner Blaise Matudi sur le coté gauche et ce dès samedi contre la Turquie ? « Je peux apporter autre chose, que je démarre ou pas. J’aime beaucoup cette équipe. Je serai toujours au service du collectif à donner mon maximum. Je ferai toujours tout pour mes coéquipiers ».
Des déclarations prudentes mais qui tranchent sa réserve habituelle. Thomas Lemar s’affirme sur le terrain comme en dehors. Auteur de 4 buts inscrits du pied gauche avec les Bleus en 17 sélections et uniquement à domicile, son profil de meneur de jeu excentré gaucher varie par rapport à ses coéquipiers, hommes de couloirs. Un changement d’attitude qui peut amener le guadeloupéen de 23 ans vers les sommets.
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