Société

LA BANANE FRANÇAISE AU SALON DE L’AGRICULTURE

Delucy

Eric DE LUCY

En arrivant au pavillon 3 du salon de l’agriculture, impossible d’y échapper. La banane française de Guadeloupe et Martinique a pris le pouvoir : hommes banane -sandwichs, ateliers enfants, recettes à base de bananes avec dégustation par Frederic Jaunault, Meilleur Ouvrier de France 2011, crêpes. Rencontre avec Eric de Lucy, président de l’Union des groupements de producteurs de banane de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN)

Votre stand : la banane française est imposant. Les moyens sont conséquents ?

C’est normal, nous représentons 10.000 salariés dans les bananeraies. Et si les moyens sont importants, souvenez-vous que la banane était une activité au bord du dépôt de bilan, il y a quelques années entre les intempéries et la concurrence de la banane dollar.

Ce nouveau concept de banane française ne va-t-il pas faire de vagues aux Antilles ?
Et pourquoi ? La Guadeloupe et la Martinique ne sont-elles pas françaises ? Je pense que dans leur grande majorité, les antillais se sentent français et seront fiers. De toutes façons, la désignation complète est : la banane française cultivée en Guadeloupe et en Martinique. Et notre campagne est axée sur le bon goût de nos régions.
Vous avez lancé une campagne de promotion intense depuis un mois.  Le salon de l’agriculture en est-il le point culminant?
Sans aucun doute. Après le salon de la gastronomie d’Outre mer à Paris et le salon Fruit Logistica de Berlin, la venue du ministre de l’agriculture Mr Stephane le Foll  sur notre stand sera un gage de satisfaction. Mais nous continuerons à oeuvrer par notre site internet notamment. Le travail de présentation de notre savoir faire et les innovations culinaires plaisent.
Cette promotion est elle à destination de toute l’Europe ?
Non. Nous réexprimons au public français, les points forts de notre banane : une saveur unique, l’appartenance à notre patrimoine agricole, une production respectant l’environnement et les hommes qui la cultivent. Dans les autres pays Européens, les campagnes sont différentes, question de gout et de culture.
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Joël DIN

Joël DIN

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