Joseph Zobel, le photographe
C’est au musée du Colombier à Alès, dans le Gard, que l’on pouvait découvrir les photographies oubliées de Joseph Zobel dans le cadre du festival Itinérances.
Joseph Zobel, à sa retraite, s’installe en 1974 à Générargues, séduit par la lumière du lieu « Elle rappelle le sud de la Martinique, la mer en moins. Et les gens aussi, avec leur manière d’adresser bonnement la parole -comme à la Martinique- à qui leur paraîtrait en danger d’être contaminé par l’indifférence. »
Après le décès de l’auteur de Rue Cases Negres en 2006, Charlotte Zobel, sa petite-fille également photographe, hérite d’une boîte des tirages et des diapositives, prises par son grand-père, de son arrivée en région parisienne après la 2nde Guerre mondiale aux années 70. Grace à son appareil Semflex, on découvre Joseph Zobel, son épouse, ses enfants, de voisins, les élèves de l’école où il enseignait…
Portraitiste, on sent que Zobel a pris le temps devant chaque modèle, faisant ressortir toute leur humanité. « Je ne connais rien de plus beau et de plus réjouissant que le regard plein de bonté d’une personne que je rencontre pour la première fois », disait-il.
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