Jean-Pierre VOLET est né à Paris de parents guadeloupéens qui à ses 3 ans, ont pris la décision de revenir aux Abymes. Il commence à exercer son activité professionnelle dans le secteur bancaire, plus précisément dans le domaine de l’informatique. Ensuite, il poursuit en tant que technicien de laboratoire photographique dans l’hexagone et aux Antilles.

Au fil de sa carrière, il a eu l’occasion de croiser la route des photographes les plus célèbres qui lui ont transmis leur passion. Il manifeste un réel attrait pour le photoreportage, la photographie de mode, les photographies de tableaux, les paysages.

Jean-Pierre, quand avez-vous débuté votre exploration de l’image et votre première représentation visuelle ?
Après plus de 20 ans à travailler dans la grande entreprise de la place GBH, j’ai décidé de fonder la mienne en suivant ma vision. TOF.IMAGES. La photo que l’on aime a vu le jour aux Abymes Dugazon de Bourgogne.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la photographie ?
Je suis chanceux d’être témoin de cette évolution de l’argentique vers le numérique et l’IA en ce moment. Ma devise est de toujours s’adapter et de ne pas être réfractaire aux nouvelles technologies, mais au contraire de se former avec tous les moyens.

Quels photographes ont contribué à façonner votre perception ou votre analyse de vos images visuelles ?
À mes débuts, j’avais un grand besoin de me documenter. Je me suis essayé à différentes techniques. Je faisais des petits boulots pour obtenir des revues telles que Chasseurs d’Images, Reporters Photos GEO. Comme photographes inspirants : David Hamilton, Helmut Newton, Yann Arthus Bertrand. Avec eux, je rêvais de prendre des photos à l’échelle mondiale. Localement, nous avions aussi de talentueux artistes photographes que j’ai eu l’immense plaisir de côtoyer : Jocelyn Pierret, Fred Catan, Jacques Cilirie, Christian Gebert, Catulle Lara, Philippe Girault, Ameslon Alain Laky Demontaguères… des anciens qui étaient rigoureux et qui m’ont en quelque sorte formé dans l’exigence de ce métier.

Est-ce que vous accordez une grande importance à l’évolution photographique de l’esthétique des genres masculin et féminin ?
En photographie, l’objectif est de produire du beau et du meilleur. Donc pour moi le sujet est crucial : la sensibilité des deux est primordiale, surtout dans les détails.

Comment la photographie intègre-t-elle l’art de la composition lors de vos nombreux déplacements de presse ?
Il n’y a pas de particularité d’intégration. Pour commencer, il est essentiel d’analyser les besoins en analysant la vision de la salle ou de l’endroit de la manifestation, ainsi que les tests d’éclairage. Sélectionner les optiques en prenant en compte le moment où les mannequins s’arrêtent.

La photographie peut-elle être utilisée comme une arme pour combattre la maladie ou la dépression ?
La photographie est très appréciée par les personnes qui manquent de confiance en elles. Les bienfaits et l’image de soi sont étroitement liés à la photographie thérapeutique.

Le Salon de la Photo est une opportunité incontournable pour les passionnés d’images, les experts et amateurs.
Le rêve de tous les photographes est de participer ou de visiter le Salon de la Photo au moins une fois. Que ce soit dans sa vie professionnelle ou en tant qu’amateur. C’est le rendez-vous incontournable pour les amateurs d’images. Les dernières nouveautés en matière d’appareils, d’objectifs, de caméras, d’éclairages. Depuis quelques années, afin de rivaliser avec les ventes en ligne, il est désormais possible d’acheter et de récupérer sur place.

Quels adjectifs vous définissent dans le domaine de la photographie ?
Ce qui me définit, c’est ma passion et mon talent.

Entretien réalisé par Wanda NICOT