Guérir les blessures de la traite négrière et l’esclavage : un processus de rétablissement mutuel
Un Symposium international « Guérir les blessures de la traite négrière et l’esclavage : un processus de rétablissement mutuel » à Washington DC les 18 et 19 octobre 2018.
Le projet La Route de l’esclave: résistance, liberté, héritage de l’UNESCO, en étroite collaboration avec la Fondation Guerrand-Hermès pour la Paix (Brighton), organisera un Symposium « Guérir les blessures de la traite négrière et de l’esclavage : un processus vers le rétablissement mutuel » à Washington DC du 18 au 19 octobre 2018, au Centre de Berkeley pour la religion, la paix et les affaires mondiales l’Université de Georgetown.
Ce Symposium, organisé dans le cadre du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme des Nations unies et de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024), rassemblera environ 30 chercheurs et spécialistes de différentes régions du monde afin d’échanger sur les effets des traumatismes transgénérationnels hérités de la traite négrière et de l’esclavage, et identifier des approches et pratiques appropriées pour surmonter ces séquelles.
La traite négrière transatlantique a entraîné la déshumanisation de dizaines de millions d’Africains. Son but était d’exploiter leurs corps et leurs esprits pour un profit économique. Cette soumission a nécessité l’utilisation de violences extrêmes et un comportement barbare, qui a causé une souffrance et des souffrances indescriptibles dans les Amériques, les Caraïbes, l’océan Indien, l’Europe et l’Afrique.
L’esclavage a réduit des hommes, femmes et enfants en tant que choses et nié leur humanité, leur dignité, leurs histoires et cultures. Pour légitimer cette injustice, une gamme extraordinaire de ressources intellectueles, religieuses, scientifiques et juridiques ont été mobilisées et ainsi construire une théorie de hierarchisation des races. Il n’est pas surprenant que les énormes dégâts psychologiques infligés par l’esclavage continuent de nous hanter aujourd’hui.
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