Guadeloupe : Un congrès des élus Disneyland
Guadeloupe, l’empire du chaos : Comédie antillaise et naufrage politique
Homme politique antillais, amuseur public, pour qui chantes-tu ? Sous le manteau d’homme d’Etat, as-tu transformé ton île, en petit Singapour ?
Ou toi, qui te prétends être un « guadeloupéen vertical », anti-radar, -et amoureux des vitres teintées, ne cesseras-tu de répéter comme Beppe Grillo, l’amuseur et trublion politique italien, que « l’Etat est pire que la mafia, parce que la mafia n’étrangle pas ses victimes ».
Ou encore toi, qui ne cesse de manœuvrer dans les sphères culturelles, régionales et départementales, puis-je me permettre ce bref rappel historique ?
La quatrième et dernière épouse de Mao, Jian Qing, « l’impératrice rouge » se voit attribuer par le parti communiste, en 1950, avec réticence le poste de membre du Comité directeur de l’industrie cinématographique dépendant du ministère de la Culture, mais ce dernier la traite avec désinvolture, ne lui cachant pas qu’elle est accueillie à ce poste par faveur privée du président Mao (les têtes de ce comité comme Xia Yan, Tian Han, etc. auront à se repentir : ils seront tous éliminés pendant la révolution culturelle, ainsi que toutes les personnalités influentes du théâtre et du cinéma).
Elle entreprendra une campagne de « purification » des arts à partir de 1967, excluant tout ce qui ne relevait pas d’un véritable art populaire « antiféodal », et « antibourgeois ».
L’art sera-t-il traité bientôt en Guadeloupe comme au temps de la Révolution culturelle chinoise ? Quand on voit ce qui se passe au Mact(e), on ne peut que trembler.
Disneyland a donc ouvert le 7 juin 2023, un 17ème congrès des élus en Guadeloupe. Les dispositions de l’article L5915-1 du Code des collectivités territoriales prévoient que ce congrès délibère de toute proposition d’évolution institutionnelle.
Mediapart, par un blog de Jules Augustin du même jour, pouvait nous alerter : « Quel usage ont-ils fait de ce texte depuis son entrée en vigueur ?
De velléités en renoncements, les élus ont brillé par leur frilosité, impéritie. Leur incapacité à passer du discours, de la profusion du verbe à la matérialisation est surprenante. Surtout quand le discours est ponctué de notions telles que le sens du pays, domicilier le pouvoir local, sans qu’on sache précisément ce que ce vocable recouvre ».
Paul Ariès – « Disneyland, le royaume désenchanté » – fait partie de ceux qui prennent Mickey très au sérieux :
A l’occasion du baptême de leur fille (la Guadeloupe), le roi et la reine organisent une fête somptueuse, invitant famille, amis et sept fées marraines. Chacune d’elles offre un don à la princesse : beauté, grâce, etc…
Brusquement une méchante fée, qui n’a pas été invitée à la fête, se présente et lance à la princesse un charme mortel : à ses 15 ou 16 ans, la princesse se piquera le doigt sur le fuseau et en mourra. Heureusement, une des jeunes et bonnes fées marraines qui s’était cachée pour parler en dernier, atténue la malédiction de la méchante fée : Au lieu d’en mourir, elle tombera seulement dans un profond sommeil qui durera cent ans, au terme desquels, le prince, le fils d’un roi viendra la réveiller.
Quel est ce prince ? Domota, Serva, un ethno-nationaliste, un capitaine d’industrie, un poète, un marin-pêcheur reconverti dans les énergies éoliennes en mer ?
Autre question. De quel type d’humains Picsou a t-il besoin pour pouvoir s’enrichir toujours plus ?
De ceux qui bétonnent Jarry un peu plus tous les jours. Alors que la zone sera engloutie avant 2040, ne voilà-t-il pas que nos imprévoyants et indécrottables « décideurs » ont décidé, de prolonger en 2 fois 2 voies, saccageant un peu plus la mangrove, la fameuse voie centrale qui transperce cette dernière !
Le Parc Disneyland, en Guadeloupe, nommé Congrès des élus de Guadeloupe, a été conçu par son agent spécial, Guy Losbar. Nous savons que Scar, le félon du « Roi Lion » est inspiré par le Claudius de Shakespeare, qui cherche à éloigner Simba-Hamlet de la Cour. Et justement, Ary Chalus a brillé par son absence.
Sous chaque masque de Mickey, un serial-killer sommeille, nous avertit Paul ARIES.
Concluons par Haïti. A-t-elle été citée au cours de ce 17ème congrès ?
Les historiens ont pu écrire que le monde est bien unifié par une nouvelle forme de chaos, puisque ce chaos est impérial, dominé par l’imperium des Etats-Unis, mais non pas commandé par lui .
Le Caricom était à l’initiative d’une rencontre entre les exécutifs et partis politiques représentants d’Haïti en Jamaïque, en présence de la communauté internationale. Christophe Wargny, grand spécialiste d’Haïti, ne cache pas son pessimisme.
« Il faudra bien trouver une solution. Le pays vit un climat d’anarchie absolument insupportable… On ne sait pas très bien quel est le rôle du gouvernement, ni celui de la police, l’un et l’autre étant tout à fait corrompus. Intervenir pourquoi ? … Est-ce qu’on veut revenir à une société extraordinairement inégalitaire, injuste, limite esclavagiste ? »
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