Eliette Lesuperbe à la Dakar Fashion Week 2016
La Collection Printemps/Eté de la créatrice Eliette LESUPERBE
Originaire des Abymes, après son cursus scolaire en Guadeloupe, Eliette Lesuperbe décide de venir à Paris pour poursuivre ses études en mode. Elle fait le « Greta de la Mode » et une école privée, tout en continuant à parfaire sa formation chez de Grands Créateurs tels que Bernard Perris et différents bureaux de styles en prêt-à -porter. Passionnée depuis son plus jeune âge, la mode s’est imposée à elle, et tout naturellement, elle en fait sa passion et son métier.
Un atelier de couture-show room pour les préparations des défilés et le sur-mesure à la demande de la clientèle, ambitieuse, la créatrice ouvre une boutique. La marque Eliette Lesuperbe couture a été crée, il y a 3 ans. Eliette Lesuperbe a participé à la 14e édition de la Dakar fashion week, un événement qui célèbre la mode africaine, du 1er au 8 juin 2016 au Radisson BLU. Une collection ‘ All White’ entre le romantique et le baroque moderne, la créatrice nous parlé de son séjour au Sénégal.
97L : C’est une première pour vous de présenter votre nouvelle collection pour la Dakar Fashion Week 2016. Comment avez-vous vécu cet événement ?
J’ai été ravie de présenter mon travail à Dakar, c’était une première sur le sol africain, un évènement grandiose dans un décor exceptionnel, Le Radisson Blu de Dakar un hôtel 5 étoiles luxueux qui répond aux exigences d’une telle manifestation.
97L : Une collection tout en Blanc et un voyage dans les Dunes Sauvage de l’Afrique, où s’harmonise créativité et inspiration angélique entre la couleur Blanc et le Rouge…
Une collection tout en Blanc, en effet c’est une couleur qui m’inspire/ L’essentiel de ma collection est basé sur la Robe de mariée et c’est tout naturellement que je choisi les matières nobles pour la confection. Le blanc et l’écru pour la pureté des princesses des temps modernes, le rouge symbolisant la chaleur, la puissance et le courage.
97L : Le voile s’impose, à la fois romantique, sensuelle et moulante, comment avez-vous imaginé la femme ?
La femme, je l’imagine Sensuelle, Passionnée et Glamour, mais aussi sereine et forte, douce et romantique à la fois et surtout rebelle quand il le faut.
97L : L’inspiration florale dans les dentelles, ou en découpe sur le buste ou l’épaule, Est-ce un message pour protéger la nature ?
C’est évident de protéger la nature qui nous est si chère, l’inspiration dans les dentelles et les formes ou les découpes varient en fonction du moment, des humeurs, des choix et du sens que je veux donner à ma collection.
97L : La Dakar fashion week, quelle ouverture et visibilité pour la mode multiculturelle ?
La Dakar Fashion Week est une plate forme multiculturelle qui permet des échanges entre designers, elle permet de faire un état des lieux de la mode africaine et mesurer l’influence européenne et caribéenne sur le continent africain. Personellement elle offre une visibilité sur mon savoir faire : j’y ai rencontré des créateurs du Sénégal, mais aussi du Maroc, de la Tunisie, du Mali. Un petit clin d’œil aux mannequins qui ont fait preuve de leur professionnalisme et qui je pense nous retrouverons sur les podiums internationaux.
97L : Quel souvenir gardez-vous des différentes avec tous ces designers du monde ?
Les rencontres sont toujours enrichissantes, quand j’ai la possibilité je réponds positivement aux invitations hors de mon île, sachant que cela à un coût qu’il est important de prendre en compte : la plupart des manifestations se passent à Paris ou les prises en charge commencent de la Capitale de la mode qu’il faut rejoindre avant de se diriger vers la destination finale pour cette fois ci Dakar. Nous gardons des liens entre designers, nous échangeons des techniques, et parfois nous communiquons une partie de notre savoir en laissant libre cours à la créativité de l’autre.
97L : Les enjeux de la confection de la fabrication et de la distribution sur la création Afro-Caribéen ?
Les enjeux : La matière première étant importée : Confection, fabrication, distribution reviennent à des coûts très élevés dans cette partie de la caraïbe, et donc pour être compétitif il faut bien cibler son marché.
97L : Quels sont vos projets pour défiler à Paris, Antilles et Afrique ?
Mes projets, pour l’instant je rentre dans mon île la Guadeloupe me ressourcer. Je terminerai par remercier ADAMA N’DAY la fondatrice de la Dakar Fashion Week et de la Black Fashion Week Paris de m’avoir fait confiance pour cette 14ème édition à Dakar en m’invitant ainsi que mon collaborateur Côté Mode 97; Sans oublier la journaliste Wanda Nicot qui m’avait prédit un avenir certain sur les traces de COCO Chanel !!!
Wanda NICOT
No Comment