Le thème d’Alabowdaj : « Je n’ai aucun futur dans mon propre pays »
Alabowdaj sur Martinique 1ère de 16 h à 18 h est l’émission phare du paysage audiovisuel local. Paulo, entouré de Félix Vert-Pré, Eddy Badol et Michel Thimon, prend le pouls de la société martiniquaise grâce à la participation des auditeurs. Et le thème d’hier ne pouvait laisser insensible les martiniquais.
…Dernièrement un jeune me dit : « Je n’ai aucun futur dans mon propre pays, Paulo Assouvie il faut en parler dans Alabowdaj »… Alors man pran konba-a : Mi déba apré midi-a : On assiste inexorablement à une fuite de nos jeunes matières grises vers d’autres horizons, alors que notre population vieillit.
Chaque année il y a à peu près 3500 habitants en moins en Martinique. Comment retenir nos jeunes diplômés ? C’est un exode bien visible qui touche notre jeune génération qui quitte le pays à la recherche d’un emploi qu’ils ont énormément de mal à trouver chez nous, ici en Martinique.
Ces départs à l’étranger de nos jeunes Martiniquais ne sont ils pas dangereux pour l’avenir de la Martinique ?
« En Martinique je n’ai jamais réussi à décrocher un vrai contrat, je n’ai eu que des ti bagay » me dit il. Comment anticiper ce désastre annoncé ?
Paulo ! Mi déba woy ! Cela ressemble à une déclaration de guerre. Car parler de l’avenir des enfants de la Martinique, est malheureusement en soi un début de programme politique, pas un sujet de société.
1 Comment
Salut à tous,
Je m’insurge en faut; Il n’y pas que les jeunes et ou les plus diplômés que ce phénomène concerne dans aux Antilles.
Si tu n’es « chômeur/ jobbeur » ou l’inverse, pas marié ou en couple, tu loge très souvent chez ou avec tes proches très tard, au risque de te retrouvé seul en galère régulièrement, parce que le montant du loyer et autres sont fixes, contrairement à tes revenus, malgré tout tes efforts.
Si tu ne trouve pas de « bon » travail sécurisant, du décide ou Pole Emploi d’envois, en bilan de compétences, en recyclages ou en formation qualifiantes (..), alors que tu as déjà peu être, des qualifications, un métier, des expériences, il te faudra malgré cela, encore, donné de ton temps, te recycler sans aucune garantie.
Entre le temps, dans tout cela, le temps passe, des allées et retour en Fwans pour un bon nombre d’entre nous, pour se former « again », et final, toujours pas de situation stable et ou épanouissante en retour.
Deux solutions pour ne pas fuir le péyi,
– Te débrouillé pour travaillé en agence d’intérim régulièrement, c’est pas mal apport qualité/ prix, mais sans contact, à la campagne et moyen de locomotion, cela peu être compliqué, en attendant qui sait.
– Trouver un travail alimentaire que tu n’aime pas, entouré de personne complètement blasées et peu motivantes, qui elles, n’ont le recul que tu as, parce toi tu as passé la moitié de ta vie pro à te former, voyager, et te posé des questions sur ce pays que tu aime plus que tout.