Société

Jouer collectif en Martinique ?

Sa nou yé ?

Un collectif, une association, une entreprise, une communauté, un pays, un état, un club, un, syndicat, une église, une université, un projet peuvent croître durablement avec ambition, énergie, équilibre, enthousiasme et confiance quand il existe en leur sein un questionnement continu générant un processus itératif, systémique et participatif de réponses autour de ces questions :

• Quelle est notre vocation, notre raison d’être ensemble ? Quelle est notre intention collective : que voulons-nous construire ensemble ? quelle est notre contribution à nos lieux (région, continent, monde, cosmos, …) ? quelles sont nos relations à notre ascendance, à notre descendance ?

• Quelle est notre mémoire collective : quelle vision commune avons-nous de l’histoire qui nous a menés jusqu’à aujourd’hui ?

• Quelle est notre conscience collective ? quelles valeurs cultivons-nous collectivement ? Sur quelles valeurs devons-nous appuyer pour apporter notre contribution au monde ?

• Quelle est notre sensibilité collective ? qu’est-ce qui nous fait vibrer tous ensemble ? Quelles sont les émotions qui nous rassemblent ?

• Quel résultat souhaiterions-nous avoir obtenu dans 10 ans ? selon quels indicateurs ?

• Quelle est notre intelligence collective ? quelles sont les règles, les méthodes, les codes et les langages que nous partageons ? Comment décidons-nous ensemble ? Comment se répartissent les autorités et les responsabilités ?

• Quels secteurs d’activité, quels champs d’intervention en congruence avec notre mission, nos valeurs, nos émotions, notre objectif prioritaire et nos choix d’organisation feront l’objet de l’affectation prioritaire de nos ressources humaines, financières, logistiques, relationnelles, …

• Quelles actions, quels projets co-construirons nous en cohérence avec notre mission, nos valeurs, nos émotions, notre objectif prioritaire, nos choix d’organisation et nos priorité stratégiques ?

• Quels dispositifs d’évaluation nous permettront de mesurer l’efficacité de nos efforts et, le cas échéant, de les réorienter tout en préservant le sens de l’action collective en direction de l’entretien et de l’édification du bien commun ?

Je crois que se poser régulièrement ces questions et faire participer le plus grand nombre d’acteurs dans la transparence à leurs réponses garantissent la qualité et la durée de l’engagement des membres du collectif.

Cette proposition de méthode ne prétend pas proposer LE seul et unique processus permettant de redonner du sens à l’existence et à l’action collective. Il s’agit là d’une contribution, une parmi d’autres, à un débat qu’il me semble utile d’organiser dans des collectifs et des organisations dévitalisés par le désengagement de leurs membres et acteurs.

Olivier Ernest JEAN-MARIE

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