10 000 carnavaliers pour Mas Maten Kongo Karayib
Ce samedi gras, c’etait le traditionnel Mas Maten, piloté par le groupe « Point d’Interrogation ». Une spécificité guadeloupéenne, prisée tant par la population locale que par les touristes.
En introduction les fouets, des chérubins aux adolescents. Leurs claquements se chargent du souvenir sonore des esclaves punis pour avoir osé être autre chose que des objets.
Les carnavaliers, le visage maquillé et le corps enduit de gwo siwo ou de roucou déboulant des Abymes à Bas du Fort au son des tambours à pô avaient donné rendez-vous aux spectateurs des 10 h du matin.
Deux tenues au choix : la première Kongo, l’autre Roukou.
Combien etaient-ils ? Entre 8 000 et 10 000 à défiler. Et ne cherchez pas de message politique particulier. En dehors de la revendication d’un carnaval authentique, chacun était invité à porter son dynamisme et son envie de communier avec les autres.
Photoreportage Alain Hannibal
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